1976

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NICARAGUA

 
 
8 janvier 1976 

Echecs et peintures

               

           
 

 
 
1c: "les joueurs d'échecs" de L.Carraci (vers 1590) 
2c: "Arabes jouant aux échecs" par E. Delacroix (1849) 
3c: "Cardinaux jouant aux échecs" par V. Marais-Milton 
4c: "Le duc Albrecht V de Bavière et Anne d'Autriche" par A. Muelich (1552) 
5c: "Buzurgmihr expliquant le jeu d'échecs", dessin persan du XIV° siècle 
10c: Miniature indienne du XVII° siècle 
15c: "Napoléon jouant contre "Le Turc" à Schönbrunn en 1809" par A. Uniechowski (1956) 
20c: "Jeu d'échecs au palais Voss à Berlin" par Hummel (1818) 
40c: "Jeu d'échecs" par Eakine (1876) 
2C: "Spassky-Fischer à Reykjavik en 1972", photographie de Fox 
5C: "Ben Johnson et Shakespeare" par Van Mander (vers 1603) 
 

 
bloc composé de 2 timbres

A gauche : match pour le championnat du monde à Reijjavik entre Spassky et Fischer

A droite : « Ben Johnson et Shakespeare » par Van Mander (vers 1603)

 

Au bas des timbres, une citation de Shakespeare est reprise :

« El Reys es un pordiosero, ahora el juego esta hecho »

(Todo lo Bueno Termina bien)

 

qui peut être traduit par :

 

« Le Roi est un mendiant, maintenant les jeux sont faits »

(Tout est bien qui finit bien)

 

 
 

Idem en non dentelé
 

Ces 4 FDC reprennent l’ensemble des timbres et blocs de la série
 

CUBA

 
 
15 mars 1976 
 

Histoire du jeu d'Echecs: grands joueurs

 
             

 

  1c : Portrait de Ruiz Lopez Segura et échiquier

  2c : François Philidor, livre avec analyse de jeux d’échecs

  3c : Portrait de Wilhelm Steinitz, 1er champion du monde

13c : Portrait d’Emmanuel Lasker

30c : Portrait de Jose Raul Capablanca

 

Un peu d'histoire:

Ruy Lopez de Segura (1530à Zafra - 1580)

Ruy Lopez de Segura est un prêtre Espagnol du XVI° siècle, mais il est également un des plus forts joueurs de ce siècle, mais surtout, il est l'auteur d'un écrit qui fit date.

Son livre, écrit en 1561, "Libro de la Invencion del Arte Liberal del Axedrez" (Traité de l'invention et de l'art libéral du jeu d'Echecs" jette les bases de la théorie moderne des échecs. Cet ouvrage sera traduit en Italien en 1584 puis en Français et en Allemand au début du XVII° siècle.
Il fit progresser de manière significative les règles du jeu en permettant l'avancée de 2 cases du pion, en instituant la prise en passant et en mettant la Dame comme la pièce la plus importante du jeu.

En 1559, il s'impose face aux 2 champions du moment, les Italiens Léonardo (âgé de 18 ans à cette époque) et Boï. Il sera à ce titre reçu à la cour du roi Philippe II d'Espagne.

En 1575, eut lieu à Madrid le premier tournoi d'échecs opposant les joueurs italiens Leonardo (1542 -1587), Boï (1528-1598) et Polario (1548-1612), aux joueurs espagnoles Alfonso Ceron (1535-?) et Ruy Lopez. Il semblerait qu'à cette occasion, ce soit le joueur Italien Leonardo qui l'emporta mais rien n'est moins sûr. 

Ruy Lopez laissa également un marque indélébile pour nous joueurs. Le fait d'avoir laissé son nom à une des ouvertures les plus pratiquées par les joueurs de tous niveaux, l'Espagnol ou Ruy Lopez.

Cette ouverture débute par: 1- e4 e5 ; 2- Cf3 Cc6 ; 3- Fb5

 

François André Danican Philidor (7 septembre 1726 à Dreux - 31 août 1795 à Londres)

François Philidor est issu d'une lignée de compositeurs travaillant pour la cour de France. 

Il est néanmoins plus célèbre pour ses performances échiquéennes que pour ses compositions musicales, même si celles-ci ont eu une certaine notoriété de par le monde.

C'est à ce prodige français que l'on doit la célèbre maxime "Les pions sont l'âme des échecs".

Il naquit sous le règne de Louis XV, vécu en grande partie sous le règne de Louis XVI et mourut sous la période de la Révolution Française. Autant dire qu'il fut au coeur de grands changements de notre histoire de France.

Il apprit à jouer vers l'âge de 5 ou 6 ans en affrontant les musiciens de la  cour de France. très rapidement, il les battit tous.

Vers 14 ans, il se rendit assez régulièrement sur Paris, au Café de la Régence, afin de rencontrer des joueurs plus forts. Il fut repérer par le très fort joueur, le Sire Kermur de Legal qui l'entraîna de 1741 à 1744. Il était déjà capable de jouer 2 parties simultanées à l'aveugle, ce qui interloquait énormément les gens de son époque.

Finalement, l'élève dépassa le maître. S'il voulait continuer à progresser et être le meilleur, il se devait de se rendre en Angleterre. 

Cela fut fait après quelques détours.

En 1747, il rencontra tour à tour les 2 plus forts joueurs de l'époque, le Syrien Philippe Stamma et le Britannique Sir Abraham Janssen. Il vainquit le premier en 10 parties par le score sans appel de +8; =1 et -1. Le second en 5 parties par le score de +4; =0 et -1. 

A partir de ce moment, il fut considéré comme l'officieux champion du monde.

En 1749, il publia "L'Analyse du jeu des Echecs".

En 1751, il joua à Berlin 3 parties simultanées à l'aveugle. Il gagna les 3 parties et sa renommée s'amplifia encore.

En 1755, il revint en France et vainquit à nouveau le Sire Kermur de Legal.

En 1792, il quitta définitivement la France en raison de la longue tradition de sa famille envers la cour royale. La Révolution Française l'obligea à l'exil. 

Il mourut en 1795 à l'âge de 69 ans.  Son corps est inhumé à l'église Saint James Picadilly de Londres.

 

Willhelm Steinitz (12 mai 1836 à Prague - 12 août 1900 à New York)

Né dans l'actuelle République Tchèque, il est néanmoins un joueur d'origine autrichienne. Il est le premier champion du monde.

Il est né dans une famille pauvre. Ses parents le voyaient plus comme rabbin que comme joueur d'échecs.

A l'âge de neuf ans, il rencontre les échecs et ne lâche plus cette passion de toute sa vie.

Doué pour les mathématiques, il quitte Prague à l'âge de 22 ans pour continuer ses études à Vienne.

Parallèlement, il entreprend de se perfectionner aux échecs et devient un joueur professionnel.

Il commence à jouer dans de forts tournois à l'âge de 23 ans. En 1861, il est déjà le meilleur joueur autrichien.

Son premier véritable tournoi à lieu à Londres en 1862. Il lui laisse un goût amer. Il ne termine que 6ème, loin derrière Anderssen. 

Cette déconvenue ne fait qu'amplifier son mauvais caractère. Son humeur acariâtre devient légendaire et le nombre de ses ennemis s'amplifie très régulièrement.

En 1866, il prend sa revanche et atomise Anderssen (+8; =8 et -0).

Il bat par la suite tour à tour les plus forts joueurs de son temps.

C'est en 1886 qu'il devient officiellement le 1er champion du monde. Le match se déroule à New York (ville où il a élu domicile), Saint Louis et la Nouvelle Orléans, du 11 janvier au 29 mars 1886.

Son adversaire choisit est Zukertort, qu'il bat par 12,5 à 7,5.

Par la suite, il conserve son titre face à Gunsberg (à 3 reprises) et Tchigorine (à 2 reprises).

Il ne le perd définitivement qu'en 1894 face à la jeune étoile montante, Lasker (sur le score de +5; +4 et - 10). Il perd également le match revanche deux ans plus tard sur un score encore plus sévère (+2; =5 et -10).

Cette nouvelle défaite lui fait perdre la raison et petit à petit, il sombre dans la folie (il voulut même jouer face à Dieu en lui concédant 1 pion!).

Il s'éteint finalement le 12 août 1900 à New York.

L'Histoire des Echecs gardera de cet homme l'image d'un stratège des "pions" (approfondissant les idées du Français Philidor). Pour lui, la structure des pions était primordiale pour le gain d'une partie.

Il restera également comme le 1er champion du monde officiel de l'Histoire des Echecs.

 

Emanuel Lasker

Jose Raoul Capablanca

 

 


 2 FDC de cette série de 5 timbres

 

 GRANDE BRETAGNE

 
 
29 septembre 1976 
 

500° anniversaire de l'imprimerie en Angleterre

 
 

500ème anniversaire de l’impression en Angleterre du 1er livre par William Caxton

 

11 p : Sculpture sur bois : « le jeu d’échecs »

 

Tirage : 7 320 000 exemplaires
 

variété: la tête est décalée vers la droite

grande bretagne 1976 signature GMI

FDC comportant la signature du GMI Jonathan Mestel (champion d'angleterre cette année là)

 

 

 

 

 SURINAM

 
 
29 septembre 1976 
 

Peintures

 
 


Ce timbre fait partie d’une série de 4 timbres.

 

50 c : Peinture de Q. J. Telting : « le joueur d’échecs »


FDC reprenant les 4 timbres de la série
 
 

ISRAEL

 
 
19 octobre 1976 
 

XXII° Jeux Echiquéens à Haïfa

          
 

Série de 2 timbres avec Tabs portant la mention « Gens Una Sumus »
 

Cette série a été émise à l’occasion des XXIIèmes Olympiades masculines ainsi que des VIIèmes Olympiades féminines.


 
 


  


 Voici les 2 feuillets de 15 timbres

2 maxi cartes de cet évènement

Voici 2 FDC de cette Olympiade

Autre enveloppe premier jour de cette Olympiade

 

 

cachet reprenant l'équipe championne du monde, à savoir Israël pour les femmes

cachet reprenant l'équipe championne du monde, à savoir les Etats Unis pour les hommes

israel 1976 doc phil partie 1israel 1976 doc phil partie 2

israel 1976 doc phil partie 3israel 1976 doc phil partie 4


 

 LIBYE

 
 
24 octobre 1976 
 

Contre Olympiade à Tripoli

 
 

               

 Tour et Cavalier sur fond d’échiquier
 
 Ces trois timbres ont été émis à l’occasion des Olympiades Arabes à Tripoli.  

FDC de cette contre Olympiade

 

Reprise de la série en feuillets de 25 timbres.

 

 GUINEE EQUATORIALE

 
 
1976 
 

Bicentenaire de l’indépendance des Etats Unis

 

600 Ek : Bloc de poste aérienne avec timbre comportant 3 drapeaux des Etats-Unis. Le fond est constitué par un tableau de E. H. May : « Lady Howe met Benjamin Franklin échec et mat ».


 

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